Nicolas Moreau est un touche-à-tout aux influences multiples : diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2002, ce féru de culture japonaise s’inspire des jeux vidéo, des mangas et d’une culture résolument « pop-geek » qu’il revisite allègrement au gré́ de ses expositions, tant en France qu’en Europe, ou même sur le continent asiatique depuis plus de 15 ans.

Consécration pour lui, l’artiste sera d’ailleurs invité dans la célèbre émission du non moins célèbre Takeshi Kitano, diffusée au Japon en 2011, pour échanger sur son travail et de ses influences.

Amoureux des fleurs, collectionneur d’images paninis ou de boites de Nesquik, c’est aussi un grand amateur de mythologie, un passionné de golf, de rap et de reggae dont il s’amuse à intégrer (voire désintégrer) les codes dans ses compositions.

Entre tradition et modernité́, Nicolas Moreau aime également tester, bricoler, expérimenter et revisiter : peinture thermique, encre phosphorescente révélant une œuvre différente le jour ou la nuit, broderie de personnage de jeux vidéo ou bien pixelisation à l’huile des classiques - de la Liberté́ Guidant le Peuple à La Grande Odalisque ou encore La Naissance de Vénus et bien d’autres.

Sur trois décennies d’un travail protéiforme, Nicolas Moreau nous présente ainsi un travail passionné et passionnant dans lequel on peut croiser de nombreuses références de l’histoire de l’art, des dessins animés, de la musique et de la littérature ou encore de l‘informatique et de la robotique.